Le positionnement stratégique du DIM ITAC repose sur une approche globale de l’équilibre ou déséquilibre immunitaire résolument orientée sur les patients. Sa déclinaison en trois axes thématiques forts, favorisant les interactions entre les sciences fondamentales et la recherche clinique, a pour objectif de développer des innovations ″ de la paillasse au lit du patient″.
Cet axe vise à explorer les processus immunologiques, communs ou opposés, mis en jeu dans la cancérogénèse et les réponses aux immunothérapies anti-cancéreuses, mais aussi dans les maladies auto-immunes/inflammatoires à risque accru de cancer. Un des objectifs attendus est l’identification de signatures immunologiques des tissus cancéreux, inflammatoires et sains.
À titre d’exemple, seront explorés dans les projets du DIM ITAC :
De nouveaux outils de modélisation ex vivo du cancer ou de maladies auto-immunes, comme les organoïdes ou sphéroïdes de tumeur ou d’organes cible de maladies auto-immunes sont actuellement développés par les partenaires du réseau comme moyen extrêmement puissant pour récapituler de manière fidèle les caractéristiques des patients. Ces techniques innovantes de culture cellulaire seront utilisées pour concevoir et tester à large échelle de nouvelles immunothérapies anticancéreuses ou anti-inflammatoires.
De nouvelles approches thérapeutiques innovantes seront évaluées, notamment des approches :
La mise en place d’essais thérapeutiques évaluant de nouvelles immunothérapies plus ciblées sur les cancers ou en association avec des anti-cytokines inflammatoires (TNF, IL-6, IL-4, IL-13) permettra le développement de nouveaux traitements anticancéreux ou à visée immunologique ayant un rapport bénéfice/risque optimisé.
Les avancées thérapeutiques dans le cancer seront explorées dans les maladies auto-immunes (CAR-T cells bi-spécifiques CD3/CD19 ou CD3/BCMA). À l’inverse, les anti-cytokines données dans les maladies inflammatoires pourront être utiles pour augmenter l’effet des immunothérapies anti-tumorales dans le cancer, en diminuant l’exhaustion liée à l’hyper-inflammation.
Enfin, le traitement des effets secondaires immunologiques aux immunothérapies pourra bénéficier des avancées thérapeutiques obtenues dans les maladies auto-immunes (anti-cytokines, JAK inhibiteurs,…).